Emilie Allétrut
Kinésiologue certifiée spécialisée
en libérations des mémoires cellulaires et
Thérapeute d'âme à Muzillac (56)

Pour tous : bébé, enfant, ado, adulte et sénior

Spécialisations : énergétique, guidance, relationnelle, trait morpho, réflexes archaïques, anatomie, conception petite enfance, éveil spirituelle, pré post natale, deuil.

Émilie Allétrut

Comment les découvertes en neurosciences enrichissent la pratique de la kinésiologie

Les avancées en neurosciences apportent un éclairage nouveau sur la kinésiologie. En comprenant mieux comment le cerveau fonctionne, les kinésiologues peuvent affiner leurs techniques et accompagner encore plus efficacement leurs clients. Aujourd’hui, neuroscientifiques et praticiens partagent un même constat : le corps, le cerveau et les émotions sont intimement liés.

Un nouveau regard sur la kinésiologie grâce aux neurosciences

Les avancées en neurosciences apportent un éclairage nouveau sur la kinésiologie. En comprenant mieux comment le cerveau fonctionne, les kinésiologues peuvent affiner leurs techniques et accompagner encore plus efficacement leurs clients. Aujourd’hui, neuroscientifiques et praticiens partagent un même constat : le corps, le cerveau et les émotions sont intimement liés.

La mémoire du corps : une réalité neuroscientifique

Les neurosciences ont démontré que nos expériences, nos traumas et nos émotions laissent une empreinte dans notre système nerveux. Antonio Damasio, neuroscientifique reconnu, l’explique dans ses ouvrages comme L’Erreur de Descartes ou Le Sentiment même de soi. Il y montre que nos décisions sont largement influencées par nos émotions, et que celles-ci passent par le corps bien avant d’arriver à notre mental.

Le test musculaire : un accès direct au système nerveux

En kinésiologie, le test musculaire permet d’interroger cette mémoire corporelle. Ce lien direct avec le système nerveux, et donc avec le cerveau limbique (celui des émotions), explique pourquoi les séances peuvent libérer des blocages ancrés, parfois depuis l’enfance.

Le rôle du corps dans la régulation émotionnelle

Jean Decety, spécialiste en neurosciences cognitives, a beaucoup travaillé sur l’empathie et les mécanismes cérébraux liés à l’émotion. Ses recherches montrent que le corps joue un rôle central dans notre perception du monde et dans la manière dont nous régulons nos émotions.

La plasticité cérébrale : un levier de transformation durable

Autre notion clé : la plasticité cérébrale. Le cerveau est capable de se réorganiser en fonction des expériences vécues. Cela signifie que les changements opérés en séance – qu’ils soient émotionnels, physiques ou énergétiques – peuvent s’inscrire durablement si le corps les intègre.

Quand les pensées modèlent le cerveau

C’est ce que confirme le Dr Joe Dispenza dans ses livres comme Evolve Your Brain ou Breaking the Habit of Being Yourself. Il y explique comment les pensées et les émotions influencent nos circuits neuronaux, et comment les pratiques psycho-corporelles (comme la méditation ou la kinésiologie) peuvent transformer nos schémas intérieurs.

Le mouvement : un outil clé en kinésiologie

Certaines approches en kinésiologie s’appuient d’ailleurs directement sur ces découvertes. C’est le cas de la kinésiologie appliquée ou de la Brain Gym, qui utilisent le mouvement pour stimuler certaines zones cérébrales. Des études ont montré que bouger active les zones préfrontales du cerveau, responsables de la concentration, de la prise de décision et de l’équilibre émotionnel.

Apprendre avec le corps : les apports de Carla Hannaford

Des chercheurs comme Carla Hannaford, biologiste et éducatrice, ont mis en lumière dans Smart Moves : Why Learning Is Not All in Your Head l’importance du mouvement pour l’apprentissage. Elle y explique que le corps et le cerveau fonctionnent ensemble, et que le mouvement est un outil clé pour renforcer les connexions neuronales.

Une convergence entre kinésiologie et neurosciences

Ainsi, la kinésiologie n’est pas une méthode isolée ou “alternative” : elle s’inscrit dans un courant plus vaste, celui des neurosciences intégratives, où l’on reconnaît que le corps, l’émotion et la pensée forment un tout. Ce que la kinésiologie propose depuis des décennies se voit aujourd’hui confirmé par l’imagerie cérébrale et les avancées scientifiques.

Conclusion : Une vision globale de l’humain

En conclusion, la kinésiologie et les neurosciences convergent vers une même vision de l’humain : un être global, dont les émotions, les mouvements et les pensées interagissent en permanence. S’appuyer sur ces deux champs complémentaires permet de proposer des accompagnements puissants, durables, et profondément humains.